Pourquoi l'ancienne alliance a-t-elle été donnée ? Selon la Bible, à cause du péché. Découvrez ce que cela signifie !

L'ancienne alliance, nous dit-on, a été imposée à Israël à cause de ses transgressions : "A quoi sert donc la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu'à ce que vienne la Semence à laquelle la promesse a été faite ; et elle a été établie par des anges, par la main d'un médiateur" (Galates 3:19).

Notez que cela nous dit que l'ancienne alliance - appelée ici "la loi" - a été ajoutée - ou imposée - "jusqu'à ce que vienne la semence à laquelle la promesse a été faite". La semence dont il est question dans ce contexte est le Christ. Comme l'affirme Paul : "Or, c'est à Abraham et à sa semence que les promesses ont été faites. Il ne dit pas : "Et aux semences", comme à plusieurs, mais comme à un seul : "Et à ta semence", qui est le Christ" (Galates 3:16).

Ainsi, la "loi" dont il est question ici, qui est l'ancienne alliance (cf. Partie 1 de cette série), était destinée dès le départ à être temporaire, comme ayant été "ajoutée", ou enjointe, à Israël en même temps que l'alliance avec Abraham. Et pourquoi a-t-elle été "ajoutée", ou enjointe ? Encore une fois, "elle a été ajoutée à cause des transgressions" (Galates 3:19).

Mais des transgressions de quoi ? Pour le savoir, nous devons revenir au début, à la création de l'humanité.

Après avoir créé Adam, Dieu l'a installé dans le jardin d'Eden. "Et le Seigneur Dieu fit pousser du sol tout arbre agréable à la vue et bon à manger. L'arbre de vie était aussi au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal" (Genèse 2:9). Dieu a ordonné à Adam de manger des arbres du jardin - dont l'arbre de vie, qui représente l'Esprit de Dieu par lequel la vie éternelle est donnée.

L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : "Tu pourras manger librement de tous les arbres du jardin". (Gen. 2:16). L'hébreu est plus correctement traduit par " manger tu mangeras ", car il s'agit d'un commandement de manger des arbres du jardin, y compris l'arbre de vie. " Lit. manger tu mangeras ", idiome qui revient constamment, comme encore dans le ver. 17 : " tu mourras, tu mourras ". (Notes de la traduction de J.N. Darby ; voir aussi Trésor de la connaissance des Écritures sur Genèse 2:16).

Si les arbres du jardin étaient apparemment des arbres au sens propre, ils étaient plus que cela. Ils avaient une signification spirituelle dans ce qu'ils symbolisaient. L'"arbre de vie" est un symbole de la vie éternelle, un don de Dieu qu'il offrait à Adam et Ève. Ils n'ont pas été créés immortels, mais ils auraient pu recevoir le don de l'immortalité s'ils avaient obéi aux commandements de Dieu.

Notez qu'après la transgression d'Adam et Eve : "Alors le Seigneur Dieu dit : 'Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le mal. Et maintenant, de peur qu'il n'étende sa main et ne prenne aussi de l'arbre de vie, qu'il ne mange et ne vive éternellement". (Genèse 3:22).

C'est par l'Esprit Saint de Dieu que la vie éternelle est rendue possible. C'est pourquoi l'arbre de vie est aussi un symbole de l'Esprit Saint : "Mais si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d'entre les morts fera aussi vivre vos corps mortels par l'habitation de son Esprit en vous" (Romains 8:11, Traduction littérale de Green).

La vie éternelle, un cadeau pour ceux qui obéissent

Pour avoir ce don, il faut obéir volontairement aux commandements de Dieu. "Et nous sommes ses témoins de ces choses, et aussi du Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent" (Actes 5:32 ; traduction Darby). Un meilleur rendu de l'aoriste du verbe grec didomi (donner) dans ce verset est le suivant : "Nous sommes témoins de ces déclarations, ainsi que du Saint-Esprit que Dieu donne à ceux qui lui cèdent" (Actes 5:32 ; Concordant Literal New Testament).

Le fait que le don de la vie éternelle soit subordonné à l'obéissance à Dieu est également confirmé dans ce qui suit : "Heureux ceux qui mettent en pratique ses commandements, afin d'avoir droit à l'arbre de vie et d'entrer par les portes dans la ville" (Apocalypse 22:14).

Les autres arbres du jardin d'Eden représentaient les prérogatives et les avantages de la vie sous le gouvernement de Dieu.

La prophétie biblique nous informe qu'à la fin de cet âge, Jésus-Christ interviendra dans les affaires du monde, pour sauver l'humanité de la destruction totale, et pour apporter la paix et la justice sur la terre (Matthieu 24:21-22, 29-30 ; Psaume 98:9 ; Ésaïe 2:2-4 ; 11:4). Jésus-Christ établira son trône à Jérusalem (Zacharie 14:16). De son trône à Jérusalem couleront des eaux vives (Zacharie 14:8 ; Ézéchiel 47:1-11). Le long du fleuve, il y aura des arbres pour la nourriture et la guérison : " Le long de la rive du fleuve, de ce côté et de l'autre, pousseront toutes sortes d'arbres servant à la nourriture ; leurs feuilles ne se flétriront pas, et leurs fruits ne manqueront pas. Ils porteront du fruit chaque mois, car leur eau coule du sanctuaire. Leurs fruits seront pour la nourriture, et leurs feuilles pour la médecine" (Ezéchiel 47, 12 ; cf. Apocalypse 22, 1-2).

Il s'agit d'arbres arrosés par les eaux vives qui jaillissent du temple de Dieu à Jérusalem, et qui forment un fleuve en s'écoulant vers l'est. Les arbres sont souvent utilisés dans la Bible comme symboles d'un gouvernement, ou d'un royaume, et de ses fruits :

Nabuchodonosor, roi de Babylone, eut en songe une vision concernant un grand arbre : "Voici les visions de ma tête pendant que j'étais sur mon lit : Je regardais, et voici qu'il y avait un arbre au milieu de la terre, Et sa hauteur était grande. L'arbre grandissait et devenait fort, Sa hauteur atteignait les cieux, Et on le voyait jusqu'aux extrémités de toute la terre. Ses feuilles étaient belles, ses fruits abondants, et il y avait en lui de la nourriture pour tous. Les bêtes des champs trouvaient de l'ombre sous lui, Les oiseaux du ciel habitaient dans ses branches, Et toute chair s'en nourrissait" (Daniel 4:10-12).

Nebuchadnezzar, ne connaissant pas le sens de la vision, a cherché l'interprétation auprès des magiciens, des astrologues, etc. Ces praticiens de l'occulte, influencés par les démons, n'ont pas pu interpréter le rêve.

Le roi demanda alors à Daniel d'interpréter la vision. Daniel dit : "L'arbre que tu as vu, qui a grandi et s'est fortifié, dont la hauteur atteignait les cieux et que toute la terre pouvait voir, dont le feuillage était beau et les fruits abondants, dans lequel il y avait de la nourriture pour tous, sous lequel les bêtes des champs habitaient et dans les branches duquel les oiseaux du ciel avaient leur demeure - c'est toi, ô roi, qui as grandi et qui t'es fortifié ; car ta grandeur s'est accrue et atteint les cieux, et ta domination jusqu'à l'extrémité de la terre" (Daniel 4, 20-22). Nous voyons donc ici un royaume, dans ce cas un grand empire, personnifié dans son roi, Nabuchodonosor (cf. Daniel 2, 37-39 ; 4, 26 ; 7, 17, 23), représenté par le symbolisme d'un arbre, et de ses fruits.

Nous voyons une métaphore similaire en relation avec la Nouvelle Jérusalem qui sera la capitale du gouvernement de Dieu après que le Père lui-même soit descendu sur terre pour "tabernacle" avec sa famille d'êtres humains auxquels il a donné la vie éternelle dans sa famille et son royaume.

"Et il me montra un fleuve d'eau de vie pure, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'Agneau. Au milieu de son cours, et de chaque côté du fleuve, se trouvait l'arbre de vie, qui portait douze fruits, chaque arbre donnant son fruit chaque mois. Les feuilles de l'arbre servaient à la guérison des nations" (Apocalypse 22:1-2).

Comme nous l'avons lu précédemment dans Genèse 2:16, Dieu a ordonné à Adam de manger de tous les arbres du jardin, y compris l'arbre de vie, qui représente le don de la vie éternelle. Mais Dieu a conservé un arbre pour lui-même. L'arbre interdit représentait une fonction et une prérogative de Dieu pour laquelle il est seul qualifié et capable de remplir.

Le but de Dieu pour l'humanité

Avant de découvrir ce qu'est ce BUREAU, remontons encore plus loin dans l'histoire pour revoir LE BUT pour lequel Dieu a créé l'humanité en premier lieu.

Tant les Écritures que les découvertes de la science moderne révèlent que l'univers physique n'est pas éternel et qu'il a existé à un moment donné.

Avant que l'univers n'existe, il y avait Dieu. Et la Bible révèle que dans la divinité il y avait deux personnalités distinctes, deux êtres étaient Dieu (voir "Origines de la Trinitépour plus de détails), les Elohim, les Puissants, qui étaient Éternels - sans commencement de vie ni fin de vie.

"Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Il était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et sans elle rien de ce qui a été fait n'a été fait. En Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes" (Jean 1:1-4).

"Ce Melchisédek, roi de Salem, prêtre du Dieu très haut, rencontra Abraham au retour de sa victoire sur les rois et le bénit. C'est à lui aussi qu'Abraham demanda la dîme de tout. Son nom signifie d'abord roi de justice, puis roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix. Sans père, sans mère, sans généalogie, il n'a ni commencement de jours ni fin de vie mais il est comme le fils de Dieu, et il reste prêtre pour toujours.
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"et dans un cas, les dîmes sont reçues par des hommes mortels, et dans l'autre par celui qui est affirmé être vivant" [Hébreux 7:1-3, 8 (NET) ; cf. Psaume 110:4].

Ces deux Êtres ont chacun un caractère parfait. Ils vivent selon des principes spirituels vivants qui produisent joie, paix et abondance de vie. Ils jouissent de la vie ! En raison de la joie que ces Êtres possédaient - et parce que leur esprit était caractérisé par un Esprit de Don - ils ont conçu un plan pour partager avec d'autres la vie de bonheur et de joie suprêmes qu'ils expérimentaient ! Ils ont conçu un grand plan directeur pour la création d'une grande famille - NATIONS - d'êtres à leur image (Apocalypse 21:7, 24). Des êtres - enfants de Dieu, partageant leur nature - qui partageraient aussi avec eux les joies de la vie éternelle vécue selon les lois spirituelles qui régissent les êtres vivants intelligents.

Tout ce que Dieu a fait dans ses rapports avec l'humanité a pour but ultime d'accomplir ce plan directeur suprême pour partager la joie de la vie éternelle avec sa famille (cf. notre article "Citoyens et fils du Royaume de Dieu“).

" Le voleur ne vient que pour voler, tuer et détruire. Moi, je suis venu pour qu'ils aient la vie, et qu'ils l'aient en abondance" (Jean 10,10).

" Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous et que votre joie soit complète " (Jean 15, 11).

" Mais maintenant, je viens à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu'ils aient en eux-mêmes l'accomplissement de ma joie " (Jean 17, 13).

"Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui" (Jean 3:17).

L'accomplissement du plan de Dieu pour l'humanité exige le développement d'un caractère spirituel parfait chez chacun de ceux qui doivent partager le don de la vie éternelle. Cela implique une soumission volontaire à la loi éternelle de Dieu et à son gouvernement. En termes d'obéissance à ses lois, tous les membres de la famille et du royaume de Dieu doivent être d'un seul esprit. Tous doivent en venir à adhérer volontairement à la même norme d'amour telle qu'elle est exprimée dans la loi de Dieu et tous doivent devenir totalement soumis à la volonté du Père - le chef suprême - telle qu'elle est administrée par sa loi et son gouvernement. C'est pourquoi Jésus-Christ a révélé à Jean que "Heureux ceux qui mettent en pratique ses commandements, afin d'avoir droit à l'arbre de vie et d'entrer par les portes dans la ville [la nouvelle Jérusalem]" (Apocalypse 22:14). Le caractère parfait de Dieu s'exprime dans sa loi spirituelle éternelle, qui comprend ses commandements. Comme la loi est spirituelle, elle doit être discernée spirituellement.

"Car nous savons que la loi est spirituelle, mais moi je suis charnel, vendu sous le péché" (Romains 7:14).

"Mais l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont pour lui une folie, et il ne peut les connaître, parce qu'elles sont discernées spirituellement" (1 Corinthiens 2:14).

L'homme, fait de la poussière de la terre à l'image physique de Dieu, ne peut pas découvrir pleinement cette loi ou y obéir pleinement de lui-même, en partie parce que, comme l'a dit Paul, l'homme ne peut pas de lui-même "connaître", ou discerner, les choses de l'Esprit de Dieu, "car elles sont discernées spirituellement." Sans l'Esprit de Dieu, l'être humain est incapable de discerner correctement le bien du mal.

Dieu est le législateur

En raison de ce fait, et parce que le Père est le Chef suprême, partageant cette fonction avec Jésus-Christ, Dieu s'est réservé la FONCTION et la PRÉROGATION de LÉGISATEUR.

Notez que Jésus-Christ est assis à la droite de Dieu [le Père], et que toutes choses sont placées sous lui :

"... ce qu'il a fait en Christ en le ressuscitant d'entre les morts et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, bien au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de toute force, de toute domination, et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle, mais encore dans celui qui est à venir. Il a mis toutes choses sous ses pieds, et l'a donné pour chef de toutes choses à l'Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous" (Éphésiens 1:20-23).

Même ainsi, le Père est en définitive l'autorité suprême sur Jésus-Christ :

"Puis vient la fin, quand il livre le royaume à Dieu le Père, quand il met fin à toute domination, à toute autorité et à tout pouvoir. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. Car "il a mis toutes choses sous ses pieds". Mais lorsqu'il dit "tout lui est soumis", il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est exclu. Or, quand toutes choses lui seront soumises, le Fils lui-même sera soumis à celui qui a mis toutes choses sous lui, afin que Dieu soit tout en tous" (1 Corinthiens 15:24-28).

En tant que chef de toutes choses, Dieu est le souverain suprême de toute la création, et il est le législateur.

Ainsi, l'arbre que Dieu s'est réservé dans le jardin d'Eden représentait la FONCTION de SEIGNEUR. C'était l'arbre de la connaissance (ou de la désignation) du BIEN et du MAL (Genèse 2:9, 17).

La racine (יָדַע, yada) du mot hébreu traduit par "connaissance", comme dans "l'arbre de la connaissance du bien et du mal" comprend le sens de "désigner" ou "nommer" (Mickelson's Enhanced Strong's Dictionaries of the Greek and Hebrew Testaments (Dictionnaires du grec et de l'hébreu de Mickelson)).

Les lois de Dieu définissent le bien et le mal

Les lois de Dieu nous disent ce qui est bon et ce qui est mauvais :

Paul, écrivant aux Juifs, leur dit : "[Vous]... connaissez sa volonté, et approuvez les choses excellentes, étant instruits par la loi.
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"[Et vous êtes] un instructeur d'insensés, un maître d'enfants, ayant la forme de la connaissance et de la vérité dans la loi" (Romains 2:18, 20).

En outre : "... par les œuvres de la loi, aucune chair ne sera justifiée devant lui, car c'est par la loi qu'est la connaissance du péché" (Romains 3:20).

" Si vous accomplissez vraiment la loi royale selon l'Écriture : " Tu aimeras ton prochain comme toi-même ", vous faites bien ; [on pourrait aussi bien traduire " vous faites le bien ", car la loi nous dit ce qui est bon].
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"Car quiconque observe toute la loi, mais trébuche en un seul point, est coupable de tous. Car Celui qui a dit : "Ne commets pas d'adultère", a aussi dit : "Ne commets pas de meurtre". Or, si tu ne commets pas d'adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu es devenu un transgresseur de la loi [la loi nous dit ce qui est mal]" (Jacques 2:8, 10).

"Quiconque commet un péché transgresse aussi la loi : car le péché est la transgression de la loi" (1 Jean 3:4 ; version actualisée du roi Jacques).

L'amour divin est défini par ses commandements :

"Car c'est là l'amour de Dieu, que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles" (1 Jean 5:3).

Dieu, dans les personnes du Père et de Jésus-Christ, est le législateur suprême, selon l'Écriture.

"Il y a un seul Législateur" (Jacques 4:12). Si les gouvernements humains peuvent administrer des lois, aucun dirigeant ou gouvernement n'a le pouvoir d'abroger ou d'annuler les lois de Dieu.

Le choix donné à Adam et Eve, et le choix donné à chacun de nous, en ce qui concerne Dieu, est d'obéir ou de désobéir à ses lois. Et chacun supportera les conséquences de son choix. Mais il ne nous est pas donné l'autorité de décider ce que sont les lois. Il ne nous est pas donné le pouvoir de légiférer en violation des lois de Dieu, mais seulement d'appliquer les principes des lois de Dieu conformément à sa volonté.

Usurpation de l'office de Dieu

Mais Adam et Eve, non satisfaits d'obéir à Dieu et de recevoir ses bénédictions, ont convoité sa prérogative de législateur, ont calomnié Dieu dans leur cœur et ont usurpé sa fonction de législateur :

"Or le serpent était plus rusé qu'aucune bête des champs que le Seigneur Dieu avait faite. Il dit à la femme : "Dieu a-t-il vraiment dit : "Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin" ?". La femme répondit au serpent : "Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin ; mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas, de peur que vous ne mouriez". Alors le serpent dit à la femme : "Tu ne mourras pas certainement. Car Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l'arbre était bon pour la nourriture, qu'il était agréable aux yeux, et qu'il était un arbre désirable pour rendre sage, elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il mangea."
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"Alors le Seigneur Dieu dit : 'Voici que l'homme est devenu comme l'un de Nous, pour connaître [désigner - voir explication ci-dessus] le bien et le mal. Et maintenant, de peur qu'il n'étende sa main et ne prenne aussi de l'arbre de vie, qu'il ne mange et ne vive éternellement'". (Genèse 3:1-6, 22).

Par ses actions, Adam a rejeté l'opportunité de la vie éternelle que Dieu lui avait donnée à ce moment-là - représentée par l'arbre de vie. Il peut encore avoir une chance lors de la résurrection générale (Apocalypse 20:11-15) - seul Dieu peut en juger.

En cédant à Satan, au lieu d'obéir à Dieu, Adam et Eve ont mérité la peine de mort. Ils ont également choisi le règne de Satan plutôt que celui de Dieu.

Satan est le Dieu de ce monde

Satan est donc resté, pour l'instant, le "dieu de ce monde", par le choix qu'ont fait les géniteurs de l'humanité. Adam et Eve, s'ils avaient choisi d'obéir à Dieu, et s'ils avaient reçu le Saint-Esprit et avec lui le don de la vie éternelle, auraient pu remplacer Satan, gouvernant la terre directement sous l'autorité de Dieu.

"Maintenant, c'est le jugement de ce monde ; maintenant, le dominateur de ce monde sera chassé" (Jean 12:31). Satan est le maître de ce monde, le dieu de ce monde, ou de cet âge (Luc 4:5-7 ; 2 Corinthiens 4:4).

Le but de Dieu est cependant, en temps voulu, de supprimer Satan en tant que dirigeant de ce monde et de le remplacer par un être humain. Un être qui obéit à Dieu et qui répond à sa volonté.

"Car il n'a pas soumis aux anges le monde à venir, dont nous parlons. Mais quelqu'un a rendu témoignage en un lieu donné, en disant : "Qu'est-ce que l'homme pour que Tu te souviennes de lui, Ou le fils de l'homme pour que Tu prennes soin de lui ? Tu l'as fait un peu plus bas que les anges, Tu l'as couronné de gloire et d'honneur, Et Tu l'as établi sur les oeuvres de Tes mains. Tu as soumis toutes choses sous ses pieds". En effet, en soumettant tout sous lui, il n'a rien laissé qui ne lui soit soumis. Or, nous ne voyons pas encore toutes choses soumises à lui. Mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu plus bas que les anges, couronné de gloire et d'honneur pour avoir souffert la mort" (Hébreux 2:5-9).

On nous dit qu'Adam est un type du Christ, à certains égards. Jésus-Christ est venu, en un sens, pour défaire ce qu'Adam a fait par son mauvais choix.

"Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché, selon la ressemblance de la transgression d'Adam, qui est un type de Celui qui devait venir.
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"Car si par la faute d'un seul homme la mort a régné par un seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par un seul, Jésus-Christ). Ainsi, comme par la faute d'un seul homme le jugement est venu à tous les hommes, entraînant la condamnation, de même par l'action juste d'un seul homme le don gratuit est venu à tous les hommes, entraînant la justification de la vie. Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même, par l'obéissance d'un seul, beaucoup seront rendus justes" (Romains 5,14 ; 17-18).

Satan, par la tromperie (c'est sous l'influence de Satan qu'Adam a été amené à rejeter le gouvernement de Dieu), a conservé sa domination sur la terre. Sous son règne, "la mort régnait". Le règne de Satan est un règne de mort. Si Adam n'avait pas péché, il n'y aurait apparemment pas eu de règne de la mort sur l'humanité (Hébreux 2:14).

Le règne de la mort

Adam, avant de pécher, avait accès à l'arbre de vie - l'immortalité. Bien qu'il n'ait pas été créé immortel, il aurait pu recevoir l'immortalité comme celle de Jésus-Christ lorsqu'il a été ressuscité. Mais parce que Satan a renversé Adam, la mort attend chaque être humain. Depuis six mille ans, l'humanité vit sous un régime qui produit la mort comme récompense finale. Et le grand maître de ce régime est Satan.

Même ceux qui n'ont pas péché de la même manière qu'Adam - c'est-à-dire qui n'ont pas rejeté le gouvernement de Dieu comme Adam - ont dû succomber à la mort : "Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché selon la ressemblance de la transgression d'Adam" (Romains 5:14).

Par un seul homme - le père physique de l'humanité - la mort est entrée : "Ainsi donc, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et la mort par le péché, et qu'ainsi la mort s'est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché" (Romains 5,12).

"En effet, puisque c'est par l'homme qu'est venue la mort, c'est par l'homme aussi qu'est venue la résurrection des morts. Car, de même qu'en Adam tous meurent, de même en Christ tous seront rendus vivants" (1 Corinthiens 15:21-22).

"Car le salaire du péché, c'est la mort" (Romains 6:23).

Ainsi, "il est réservé aux hommes de mourir une fois, mais après cela le jugement" (Hébreux 9:27).

La mort est la sanction pour avoir enfreint la loi spirituelle de Dieu - et Dieu a permis à tous les humains qui ont vécu au cours des six mille dernières années de MOURIR - pour faire passer cette leçon !

Après avoir été mis hors de la présence de Dieu dans le jardin d'Eden, Adam a commencé à engendrer des fils et des filles. Au fur et à mesure que l'humanité se multipliait sur la surface de la terre, elle se corrompait de plus en plus. "La terre aussi était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Dieu regarda la terre, et elle était corrompue, car toute chair s'était corrompue sur la terre" (Genèse 6:11-12).

Seuls quelques rares hommes ont choisi d'obéir à Dieu. Lorsque Dieu a finalement décidé de détruire l'humanité 1656 ans après avoir créé le premier homme, un seul homme a été trouvé fidèle à Dieu et donc digne d'être sauvé à ses yeux. Cet homme était Noé.

"Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur. ...Noé était un homme juste, parfait dans ses générations. Noé marchait avec Dieu" (Genèse 6:8-9).

De même que par un seul homme, Adam, l'humanité était condamnée à mort, de même par un seul homme l'humanité a été préservée en vie. Le salut accordé à Noé et à sa famille est un type du salut ultime de l'humanité par Jésus-Christ.

"... alors que jadis la longanimité divine attendit aux jours de Noé, pendant la préparation de l'arche, dans laquelle quelques personnes, c'est-à-dire huit âmes, furent sauvées par l'eau. Il y a aussi un antépisode qui nous sauve maintenant : le baptême (non pas l'enlèvement des souillures de la chair, mais la réponse d'une bonne conscience envers Dieu), par la résurrection de Jésus-Christ..." (1 Pierre 3:20-21).

Après le déluge, l'humanité a recommencé à se multiplier et, une fois encore, la grande majorité de l'humanité est devenue rebelle et corrompue, les différentes familles de l'humanité refusant de se séparer dans leurs propres habitations comme Dieu l'avait ordonné (Deutéronome 32:8). Dieu dut confondre leurs langues et les forcer à se conformer à sa volonté.

"Et ils dirent : 'Venez, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet est dans les cieux ; faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur toute la surface de la terre'.
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"Le Seigneur les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C'est pourquoi on l'appelle Babel, parce que c'est là que le Seigneur a confondu le langage de toute la terre ; et c'est de là que le Seigneur les a dispersés sur la face de toute la terre" (Genèse 11:4, 8-9).

Au fil des années, l'humanité dans son ensemble s'est éloignée de plus en plus de la connaissance de Dieu et de son mode de vie. En lisant la Genèse, nous avons des aperçus de la dégénérescence continue de l'homme. Au chapitre 20, nous trouvons une certaine connaissance des voies de Dieu encore évidente parmi les nations à l'époque d'Abraham. Mais à l'époque de Joseph, les meurtres gratuits et les célébrations d'anniversaire, une coutume enracinée dans le faux culte et la superstition, sont des pratiques acceptées par les dirigeants.

"Or, le troisième jour, qui était l'anniversaire de Pharaon, il fit un festin pour tous ses serviteurs, et il releva la tête du chef des majordomes et du chef des boulangers parmi ses serviteurs. Puis il rétablit le chef des majordomes dans sa fonction de majordome, et il mit la coupe dans la main de Pharaon. Mais il pendit le chef des boulangers, comme Joseph le leur avait expliqué" (Genèse 40, 20-22).

À l'époque de Moïse, tout ce qui restait de la connaissance de Dieu avait été oublié. Les descendants d'Israël vivaient sous l'oppression de l'esclavage en Égypte - servant des dieux étrangers dans un pays étranger.

"Maintenant donc, craignez le Seigneur, servez-le en toute sincérité et en toute vérité, et mettez de côté les dieux que vos pères ont servis de l'autre côté du fleuve et en Égypte. Servez le Seigneur !" (Josué 24:14).

L'anarchie rampante

La loi de Dieu - ces principes éternels qui constituent le mode de vie - était universellement transgressée. L'Égypte, le royaume le plus puissant du monde avant l'Exode, était typique de ce qui se passait dans le monde à cette époque, tout comme le pays de Canaan.

L'idolâtrie de rang - un mode de vie qui englobe toutes les perversités et tous les maux sous le soleil - était pratiquée. Des années auparavant, Dieu avait dit à Abraham qu'il ne donnerait pas à ses descendants le pays de Canaan en héritage tant que l'iniquité des peuples de cette région n'aurait pas progressé jusqu'à l'extrême limite (Genèse 15:16 ; le mot "Amorite" utilisé ici est dans ce cas un terme générique pour toutes les nations de Canaan, les Amorites étant la plus puissante, et probablement la plus méchante, d'entre elles).

" Il dit alors à Abram : 'Sachez bien que vos descendants seront étrangers dans un pays qui n'est pas le leur, qu'ils les serviront et qu'ils les affligeront pendant quatre cents ans. Je jugerai aussi la nation qu'ils serviront ; ensuite, ils sortiront avec de grands biens. Quant à toi, tu iras en paix chez tes pères, tu seras enterré à un âge avancé. Mais à la quatrième génération, ils reviendront ici, car l'iniquité des Amorites n'est pas encore complète'". (Genèse 15:13-16).

Cela indique quelles étaient les conditions sur terre à l'époque de l'Exode. L'archéologie et l'histoire, ainsi que la Bible, nous enseignent que des pratiques aussi abominables que l'adultère, la fornication, la prostitution, la sodomie, le meurtre et le cannibalisme faisaient toutes partie des coutumes communément acceptées à l'époque. Il est intéressant de noter que toutes ces choses se faisaient sous le couvert de la religion.

Pourquoi donc la loi - l'ancienne alliance - a-t-elle été donnée ?

En raison de la TRANSGRESSION universelle de ces mêmes principes exprimés dans la loi. Le don de la LOI a été une étape majeure dans la mise en place des fondements de la restauration du gouvernement de Dieu sur la terre. Dieu avait décidé de donner à l'homme six mille ans pour qu'il fasse l'expérience directe de la misère d'une vie contraire à sa loi. Le déluge avait démontré la fin ultime de la société créée par l'homme, indépendamment de toute restauration du gouvernement de Dieu. Maintenant, l'homme s'était corrompu presque autant qu'avant le déluge.

La raison générale pour laquelle la "loi", ou l'ancienne alliance, a été donnée, c'est à cause des transgressions :

"A quoi sert donc la loi [l'ancienne alliance] ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions..." (Galates 3:19).

Ou, comme il est rendu dans la Bible dans la version anglaise mondiale : "Pourquoi donc la loi [l'ancienne alliance] a-t-elle été faite ? Dieu l'a donnée... parce que tant de gens faisaient ce qui est mal" (Galates 3:19).

Afin de faire face aux circonstances dues aux transgressions, Dieu a institué l'ancienne alliance.

Il était temps pour Dieu de commencer à poser les bases de la restauration de son gouvernement en séparant et en préservant un peuple pour lui-même. Ceci nous amène à la première des CINQ RAISONS MAJEURES POUR L'INSTITUTION DE L'ANCIENNE ALLIANCE - toutes liées au problème du péché.

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Sauf indication contraire, les citations de la Bible sont tirées de la Sainte Bible, traduction Louis Segond.

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