Une femme qui a grandi dans une famille de l'Église de Dieu rapporte que sa mère était sévèrement battue pendant des années. Son père affirmait qu'il battait sa mère afin de la rendre "soumise", et que ladite bastonnade était nécessaire pour son salut et pour chasser "le diable d'elle".
Il la battait avec divers objets, parmi lesquelles une Bible. Il prenait soin de couvrir les marques corporelles qui pouvaient être recouverts, afin que les autres ne puissent pas voir ce qui se passait.
Il la rouait fréquemment de coups , la maltraitait verbalement et mentalement. Il la réprimandait, la traitait de noms dégoûtants et utilisait diverses tactiques pour la maintenir dans un état de peur, d'incertitude et d'angoisse mentale.
À “l'église, cet homme présentait une apparence” qui était diamétralement l’opposée de son comportement au foyer. En public, il était gentil et courtois, complimentait sa femme, rendait service aux autres membres de l'Église. Pendant des années, peu de gens savaient ou soupçonnaient qu'il était violent, bien que certains aient admis plus tard qu'ils savaient que "quelque chose de mauvais" se passait, mais qu'ils ne savaient pas quoi faire.
Malheureusement, cette histoire n'est qu'une parmi tant d’autres, faisant état de nombreux exemples de violences conjugales et d'abus qui se sont produits dans des familles de l'Église de Dieu au fil des ans. Je connais personnellement plusieurs exemples similaires.
Il est important que nous comprenions ce qu'est la maltraitance et ce que la parole de Dieu enseigne réellement à ce sujet. Nous devons comprendre clairement qu'il n'y a jamais de justification à une conduite abusive, et que Dieu condamne les abus.
La maltraitance est un sujet complexe et il est impossible qu'un seul article puisse couvrir tout ce qui peut être dit sur les comportements abusifs et sur la manière d'y faire face. Mais nous pouvons envisager quelques lignes directrices et principes généraux qu'il est important de comprendre.
La violence conjugale n'est pas un phénomène exclusif à l'Église de Dieu. Les abus se produisent dans pratiquement toute les couches de la société et parmi les personnes de toutes les religions et même des personnes sans religion. Parfois, la religion est utilisée pour justifier les abus. Parfois même, la Bible est utilisée ― ou mal interprétée ― pour faire en sorte que les abus semblent compréhensibles et acceptables, même au sein de l'Église de Dieu.
Une justification fréquemment utilisée, mais très pervertie, est que l'Écriture exige que les femmes soient soumises à leurs maris. La logique est alors que les maris doivent utiliser tous les moyens nécessaires pour forcer leurs femmes à la “soumission”, même s’il faut battre et humilier profondément celles-ci dans les fins de les rendre soumises.
Cependant dans la Bible, il n’y a aucun commandement instruisant les maris de forcer leurs femmes à se soumettre. Au contraire, les femmes doivent se soumettre elles-mêmes (Éphésiens 5:22 ; Colossiens 3:18 ; 1 Pierre 3:1), de leur propre volonté, par obéissance et en toute conscience envers Dieu. Cela présuppose que le mari est appelé à exercer sa responsabilité d'aimer sa femme d'un amour pieux et sacrificiel, et qu'il honore sa femme, en la traitant avec respect, compassion, tendresse et courtoisie (Éphésiens 5:25-29 ; 1 Pierre 3:7-8). De plus, nous devons nous soumettre l'un à l'autre, et il existe de nombreuses situations dans lesquelles l'un des partenaires d'un mariage peut être obligé de faire preuve de complaisance envers l'autre dans un esprit d'amour et de coopération (Éphésiens 5:21 ; 1 Pierre 5:5)
La Bible enseigne que Dieu condamne les abus et que ceux-ci doivent être éradiqués de notre milieu. Et ils finiront par être éradiqués, d'une manière ou d'une autre.
Qu'est-ce que la violence conjugale ? D'une certaine manière, il pourrait s'agir de tout mauvais traitement ou manque de respect envers un conjoint. Selon cette définition, la plupart des personnes mariées sont coupables de maltraitance à un moment ou à un autre. Mais dans cet article, je voudrais mettre un accent particulier sur ce que j'appelle la maltraitance grave, c'est-à-dire un modèle de mauvais traitement, d'irrespect et de dévalorisation d'un partenaire qui a de graves effets destructeurs sur la santé et le bien-être physique, mental, émotionnel et/ou spirituel de la victime. L'agresseur ou la victime peut être de l'un ou l'autre sexe, mais dans la plupart des cas, les agresseurs de conjoint sont les hommes, car ceux-ci ont tendance à être plus agressifs et sont généralement plus forts physiquement que les femmes.
En général, la maltraitance peut être classée en plusieurs catégories, à savoir : (1) la maltraitance physique ; (2) la maltraitance verbale et mentale ; (3) la maltraitance sexuelle ; (4) la maltraitance financière, bien que ces catégories puissent se chevaucher.
La violence physique peut inclure toute forme d'agression physique, de menace ou de privation. Parmi les exemples, citons les gifles, les coups, les bousculades, les contraintes physiques, les menaces de violence exprimées verbalement ou par le langage corporel, la privation de nourriture ou d'eau, la privation de sommeil ou tout autre type de traitement abusif qui affecte le bien-être physique d'une personne.
La violence verbale et émotionnelle peut prendre la forme de critiques constantes, de remarques humiliantes, de moqueries, d'injures, de cris et de hurlements. Les victimes d'abus disent souvent avoir l'impression de "marcher sur des œufs", ne sachant jamais quand l'agresseur va se lancer dans une dispute. Ces abus peuvent également se manifester par l'isolement de la victime par rapport à sa famille et à ses amis, par une surveillance constante de ses allées et venues ou de ses activités, par un contrôle excessif des décisions personnelles de la victime, y compris les décisions financières, par le refus d'affection ou par d'autres comportements qui provoquent un stress émotionnel et un sentiment d'inutilité ou d'impuissance chez la victime.
Les abus sexuels peuvent inclure toute forme d'agression sexuelle, le fait de forcer des actes sexuels qui causent de l'inconfort ou de la douleur, toute forme d'activité sexuelle non désirée par la victime, l'infidélité, la rétention des droits conjugaux, l'utilisation du sexe pour manipuler la victime, le fait de forcer une grossesse non désirée, la mise en danger de la victime par des maladies sexuellement transmissibles.
L'abus financier peut consister à refuser de fournir des fonds suffisants pour subvenir aux besoins du ménage, à refuser de travailler ou d'assumer ses responsabilités personnelles à l'égard du ménage, à exercer un contrôle excessif sur les finances personnelles de la victime, à refuser à la victime tout fonds personnel, à exiger le contrôle de l'argent que la victime gagne, à forcer la victime à mendier ou à commettre des crimes pour obtenir de l'argent, à abuser de la pension alimentaire pour enfants, à refuser d'inclure le conjoint dans les décisions financières importantes concernant le ménage, à faire des dépenses inconsidérées qui épuisent les ressources financières de la famille, à utiliser frauduleusement des cartes de crédit ou des comptes bancaires ou à commettre d'autres formes de vol et d'irresponsabilité.
Voici en partie ce qu'a déclaré une femme qui a été abusée par son mari sur une période pendant treize ans:
Il a détruit mon ordinateur, mes logiciels et mes disques de données personnelles. Il a fait des trous dans les murs et brisé des meubles et des accessoires de maison. Il m’a privé de sommeil en faisant basculer le lit et en faisant volontairement du bruit. Il me réprimandait devant les enfants. Il me menaçait et me battait. L'un de ces coups a provoqué une fausse couche. Il ne me permettait pas d'utiliser le téléphone ou la télévision. Il refusait de me donner de l'argent pour le ménage. Il me donnait le sentiment que j’étais stupide et prétendait être de loin supérieur. Il détruisait mes biens personnels et découpait mes vêtements. Quand il saccageait la maison, il m’obligeait à la remettre en ordre. Il m’agressait sexuellement de façon répétée. Il a conduit de manière imprudente en menaçant de me tuer de cette manière. Il était infidèle. Il se moquait de mon apparence. Il me volait de l'argent. Il m’a refusé un traitement médical alors que j’en avais besoin.
Quelles sont nos responsabilités ?
(1) Comprendre ce qu'est la maltraitance et qu'elle existe. La maltraitance est souvent mal comprise, même par les victimes, et même justifiée. Il est absolument vital que vous compreniez que rien ne peut justifier la maltraitance. De plus, la violence n'est jamais la faute de la victime. Chaque fois que vous pensez quelque chose comme "Si elle se soumettait davantage, il ne la battrait pas", vous êtes sur la mauvaise voie. Je le répète, il n'y a jamais de justification à l'abus, et l'abus n'est jamais la faute de la victime.
L'abus est une violation de l'alliance du mariage. “Vous couvrez de larmes l'autel de l'Eternel, De pleurs et de gémissements, En sorte qu'il n'a plus égard aux offrandes Et qu'il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites : Pourquoi ?... Parce que l'Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, A laquelle tu es infidèle, Bien qu'elle soit ta compagne et la femme de ton alliance” (Malachie 2:13-14). Un mariage sain est construit sur les bases de l’amour et du respect mutuels, deux éléments qui sont totalement absents dans les comportements abusifs. Il est également fondé sur la confiance, qui à son tour est violée par les comportements abusifs. Il est intéressant de noter que les agresseurs sont souvent de parfaits gentlemen jusqu'après le mariage. Cependant, si vous êtes célibataire et que vous fréquentez une personne qui a des tendances abusives, sortez de la relation aussi vite que possible . La situation pourrait ne pas s'améliorer en se mariant avec cette personne.
“Le charbon produit un brasier, et le bois du feu; Ainsi un homme querelleur échauffe une dispute. Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, Elles descendent jusqu'au fond des entrailles” (Proverbes 26: 21-22). Le mot hébreu traduit par “rapporteur” au verset 22 est nirgân . Les rapporteurs sont des agresseurs; ils utilisent couramment le rapportage pour rabaisser et humilier leurs victimes. Ils accusent faussement leurs victimes de toutes sortes de choses et aiment jouer eux-mêmes le rôle de la victime.
Le mot hébreux traduit par "friandises" en Français au verset 22 est lâham. Dans la version du Roi Jacques, ce mot est traduit par “blessures”. Les hébraïsants et les traducteurs sont divisés sur la signification de ce mot hébreu.Quoi qu'il en soit, il ne fait aucun doute que les paroles des abuseurs blessent profondément leurs victimes. La version biblique de Martin traduit la dernière partie du verset par “elles descendent jusqu'au-dedans du cœur”. Souvent, la violence verbale et mentale est, à certains égards, encore plus destructrice que la violence physique. Comme me l'a dit une victime d'abus, les blessures émotionnelles sont encore là longtemps après que les traces laissées sur le corps soient guéries.
“Comme des scories d'argent appliquées sur un vase de terre, Ainsi sont des lèvres brûlantes et un cœur mauvais. Par ses lèvres celui qui hait se déguise, Et il met au dedans de lui la tromperie. Lorsqu'il prend une voix douce, ne le crois pas, Car il y a sept abominations dans son cœur. S'il cache sa haine sous la dissimulation, Sa méchanceté se révélera dans l'assemblée” (Proverbes 26:23-26). L’expression “lèvres brûlantes” est traduite par “paroles chaleureuses ” dans la Bible du Semeur. Ces mots peuvent être pris de deux façons: pour persécuter, ou pour exprimer une passion fervente. En général, les agresseurs déstabilisent leurs victimes en faisant les deux, en professant alternativement un amour passionné et en persécutant la victime par des attaques verbales et éventuellement physiques ou d'autres types de comportement abusif.
Le conseiller en matière de maltraitance Lundy Bancroft, a écrit un livre incisif explorant la nature et la psychologie des comportements abusifs. Il raconte dans son livre qu'il a entendu des clients dans la salle d'attente plaisanter et rire de la façon dont les femmes tombaient dans leurs machinations trompeuses(Why Does He Do That?p. 183).
La maltraitance s'accompagne souvent de tromperie, et les auteurs de maltraitance prennent généralement des mesures pour cacher leur comportement abusif. Tout agresseur est un dissimulateur (menteur). On ne peut se fier à leur parole, surtout lorsqu'ils professent l'amour. Cependant, une telle conduite finira par être mise en lumière (Luc 12:2).
Dans le psaume 64, nous trouvons une description appropriée d'un agresseur. Ils complotent méchamment (verset 3), ils “Ils aiguisent leur langue comme un glaive, Ils lancent comme des traits leurs paroles amères, Pour tirer en cachette sur l'innocent; Ils tirent sur lui à l'improviste, et n'ont aucune crainte. Ils se fortifient dans leur méchanceté : Ils se concertent pour tendre des pièges, Ils disent : Qui les verra ? ” (versets 4-6). Mais, comme le déclarent les versets 8 à 10, Dieu finira par les faire payer.
“Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous” (Éphésiens 4:31). "La clameur", (krauge) peut inclure l'idée de crier, de hurler sur quelqu'un. Tous ces comportements sont fréquemment caractéristiques des abuseurs. En tant que chrétiens, nous devons nous éloigner de tels comportements.
(2) Exposer et réprimander l’abus
Dieu hait l'oppression, et exige de nous que nous la condamnions. “Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux; Quand vous multipliez les prières, je n'écoute pas: Vos mains sont pleines de sang. Lavez-vous, purifiez-vous, Otez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions; Cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien, Recherchez la justice, Protégez l'opprimé; Faites droit à l'orphelin, Défendez la veuve” (Esaïe 1: 15-17).
Nous ne devons pas nous cacher la tête dans le sable lorsqu’un abus est commis, comme c'est si souvent le cas. Nous ne pouvons peut-être pas personnellement l’empêcher, mais nous pouvons au moins le dénoncer et faire connaître nos protestations. Nous ne devons pas essayer de le justifier en créant des alibis ou en rejetant la faute sur la victime.
Dieu déteste la conduite qui est caractérisée par l'abus. “Car tu n'es point un Dieu qui prenne plaisir au mal; Le méchant n'a pas sa demeure auprès de toi. Les insensés ne subsistent pas devant tes yeux; Tu hais tous ceux qui commettent l'iniquité. Tu fais périr les menteurs; L'Eternel abhorre les hommes de sang et de fraude” (Psaume 5: 5-7). Comme Dieu a horreur du mal, nous devrions en faire de même. “...ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les” (Éphésiens 5:11).
Les victimes doivent également trouver le courage de dénoncer la transgression et non de couvrir l'agresseur (Jean 8:32 ; Éphésiens 5:11-14). Cela demande du courage et de la planification, et doit souvent être abordé très prudemment pour éviter les représailles, mais il faut le faire. “Une personne qui subit des violences conjugales doit immédiatement les signaler à la police ou demander conseil à un professionnel. La violence continue ou répétée, ou le fait de permettre la violence, ne fait qu'accroître les niveaux de violence” (www.texastherapists.com/SpousalAbuse.html, C’est nous qui traduisons). Les coups et blessures sont des crimes. Parce que la victime est un conjoint ne signifie pas que l’on devrait l’accepter.
Souvent, les abus ne cessent que lorsque la victime se sépare physiquement de son agresseur. Là encore, cela demande du courage et une planification minutieuse. Priez avec ferveur, et demandez à Dieu de vous aider à résoudre ce problème.
Signalez les abus à votre ministre. Un ministre de Dieu, fidèle et compétent, examinera l'information et s'efforcera de fournir un conseil approprié. Malheureusement, certains ministres se sont révélés incompétents dans ces situations. Dans le passé, dans des situations que je connais bien, certains n'ont pas réagi de manière significative. D'autres ont aggravé la situation en justifiant ou en encourageant les abus. Certains ministres, c'est triste à dire, peuvent être eux-mêmes des abuseurs. Tout ministre de Dieu qui tolère l'abus, ou qui s'engage dans le type d'abus discuté dans cet article, n'est pas apte à être un ministre, et devrait être retiré du ministère. Comprenez que ce n'est pas parce qu'une personne est un ministre que ses conseils sont nécessairement dignes de confiance (Proverbes 1:5 ; 14:15 ; 20:18 ; 24:6).
Outre le fait de signaler les abus à votre ministre du culte, il se peut que vous ayez besoin de demander de l'aide à des professionnels dignes de confiance spécialisés dans le conseil en matière d'abus si vous en êtes victime. Il existe des systèmes permettant de signaler des abus dans la plupart voire dans tous les pays du monde entier. Aux États-Unis par exemple, le numéro d'urgence national pour la violence domestique est le 1-800-799-SAFE(7233) ou TTY1-800-787-3224.
(3)Eradiquer l'abus comprend plusieurs étapes.
(A) Soutenez la victime. Ne supposez pas qu'une victime ment sans mener d’investigation, et ne faites jamais l'erreur de penser que les abus sont justifiés. Parfois, de fausses accusations sont portées, parfois les accusations d'abus ne sont que partiellement vraies, mais toute accusation de ce genre doit être prise au sérieux et faire l'objet d'une enquête. “Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, Et il panse leurs blessures” (Psaume 147:3 ; cf. Job 4:3-4 ; Isaïe 58:6).
(B) Avertir le transgresseur. La loi est donnée pour punir les transgresseurs, y compris les abuseurs (1 Timothée 1:9-10 ; "les kidnappeurs, "andrapodistesL'expression "abus" signifie littéralement "asservisseur", l'abus étant une forme d'asservissement). Lorsque l'occasion se présente, il faut confronter l'abuseur. "Frères, si quelqu'un est surpris dans une faute, vous qui êtes spirituels, rétablissez-le dans un esprit de douceur, de peur d'être vous aussi tentés" (Galates 6:1). "Nous vous exhortons maintenant, frères, à avertir les indisciplinés, à consoler ceux qui ont le cœur fragile, à soutenir les faibles, à être patients avec tous" (1 Thessaloniciens 5:14). Malheureusement, les abuseurs prennent rarement ces efforts au sérieux, mais il n'en reste pas moins que les abuseurs ont besoin d'être admonestés sur leur comportement.
(C) Si vous êtes coupable de mauvais traitements, repentez-vous. Un mari qui abuse de sa femme se coupe de Dieu (Malachie 2:13-14, 16-17 ; 1 Pierre 3:7). Si vous êtes un abuseur, et que vous avez un quelconque désir d'être dans le Royaume de Dieu, cessez d'être un abuseur, car si vous ne le faites pas, vous ne serez pas dans le Royaume de Dieu. "Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas. Ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les homosexuels, ni les sodomites, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les extorqueurs n'hériteront du royaume de Dieu" (1 Corinthiens 6:9-10 ; "outrageux" est le terme utilisé pour désigner les personnes qui se livrent à la violence. loidoros, "détracteur, personne abusive" - Lexique grec-anglaisBauer, Arndt et Gingrich).
(D) Enfin, il nous est demandé de mettre les abuseurs hors de l'Église s'ils ne se repentent pas. "Mais maintenant, je vous ai écrit de ne pas tenir compagnie à quelqu'un, appelé frère, qui est sexuellement immoral, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou extorqueur - pas même de manger avec une telle personne" (1 Corinthiens 5:11 ; "outrageux" comme dans le paragraphe ci-dessus).
La violence conjugale, la violence sous toutes ses formes, est un péché répugnant et extrêmement destructeur. La maltraitance est condamnée par Dieu, et nous devons nous en repentir et l'éradiquer de notre milieu.
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