Le christianisme traditionnel a enseigné que lorsqu'une personne meurt, le jugement qui l'attend est rendu et c'est définitif. Certains sont allés jusqu'à enseigner que Dieu a choisi et "prédestiné" certains au salut dès le début des temps, et que tous les autres sont destinés à "l'enfer". Logiquement, cela signifierait que beaucoup, voire la grande majorité, de l'humanité sont "prédestinés" à être envoyés en enfer pour l'éternité (comme l'enfer est souvent imaginé). Les "perdus" de cet âge sont-ils prédestinés aux tourments éternels en enfer ?

Si certaines sectes du christianisme traditionnel ont enseigné l'idée de "prédestination" décrite ci-dessus, d'autres ont enseigné que les humains peuvent choisir librement d'"accepter le Christ" ou non. Si quelqu'un professe le Christ dans ce monde, il est sauvé, c'est ce que beaucoup croient, même si la personne n'a pas reflété les valeurs chrétiennes dans sa façon de vivre sa vie. "Une fois sauvé, toujours sauvé" est la façon dont cette croyance est souvent décrite. On l'appelle aussi "le salut par la foi seule". Beaucoup croient en ces deux concepts, mais croire au "salut par la foi seule" n'implique pas nécessairement de croire au "sauvé une fois, sauvé toujours".

Chez les protestants, le salut est souvent considéré comme dépendant uniquement de la profession de foi en Jésus-Christ. Une croyance communément admise prévient que toute personne qui ne fait pas profession de foi en Christ avant de mourir sera jetée dans un enfer brûlant et sera torturée éternellement. Pour éviter un tel destin, les lecteurs sont avertis : "Faites cette prière, et pensez-y de tout votre cœur. Seigneur Jésus, je sais que je suis un pécheur et que si tu ne me sauves pas, je suis perdu pour toujours. Je te remercie d'être mort pour moi au Calvaire. Je viens à toi maintenant, Seigneur, de la meilleure façon que je connaisse, et je te demande de me sauver. Je te reçois maintenant comme mon Sauveur. In Jesus Christ Name, Amen' " (" The Truth About Hell ", Terry Watkins, www.av1611.org/hell.html, consulté le 1-15-18).

Certains enseignent qu'en plus d'une profession de foi, une sorte de remords pour ses péchés est également nécessaire, bien que le salut ne nécessite pas de vivre dans l'obéissance aux lois de Dieu, car la justice du Christ nous est imputée dès notre profession de foi. D'autres enseignent que si quelqu'un fait vraiment partie des "élus", cela se manifestera, à un degré ou à un autre, par la façon dont il vit sa vie.

Toutes les doctrines décrites ci-dessus ont en commun l'idée que si le salut n'est pas atteint dans cette vie, il n'y a aucune autre chance après la mort. Lorsque quelqu'un meurt, il va soit au ciel, soit en enfer, et il n'y a pas de remédiation, pas d'autre possibilité de salut.

La vie éternelle en enfer ?

L'enseignement traditionnel de la plupart des Églises chrétiennes professantes en ce qui concerne la question qui nous occupe se résume par des déclarations telles que celle-ci : "Tout le monde vit pour toujours soit au paradis, soit en enfer" ("La vie éternelle, c'est plus que vous ne le pensez". www.awmi.net, consulté le 1-27-2018). Un autre auteur, se référant à l'homme riche de la parabole de Luc 16, déclare : "....comme ce sera le cas pour tous les méchants, il est allé au feu éternel pour être tourmenté" (" La fête est finie ", www.eternallifeblog.com, consulté le 27 janvier 2018). Et un autre, concernant l'enfer, "Il n'y aura aucun espoir pour ceux qui y vont, aucun sursis. Cela ressemblera à un cauchemar sans fin pour eux. Après avoir souffert pendant 10 000 ans, les perdus auront encore autant de temps à souffrir dans cet endroit horrible !" ("L'enfer et qui y va," www.evangelicaloutreach.org, consulté le 1-27-2018).

Dans un sermon où il parlait de la résurrection des méchants, le célèbre prédicateur Charles Spurgeon affirmait que leurs âmes, qu'il considérait comme "immortelles", seraient réunies avec leurs corps lors de la résurrection. Ensuite, affirmait-il, le corps de toute personne jugée "méchante" "... brûlera pour toujours sans être consumé... dans une flamme réelle". Selon Spurgeon, le corps de celui qui est "méchant" rejoindra l'âme dans le tourment. "...le corps et l'âme seront ensemble, chacun débordant de douleur, ton âme suant dans ses pores les plus profonds des gouttes de sang, et ton corps de la tête aux pieds suffocant d'agonie ; la conscience, le jugement, la mémoire, tous torturés, mais plus encore - ta tête tourmentée par des douleurs déchirantes, tes yeux sortant de leurs orbites avec des images de sang et de malheur ; tes oreilles tourmentées par des 'gémissements maussades et des gémissements creux. Et des cris de fantômes torturés". Ton cœur battant la chamade, ton pouls battant à toute vitesse dans l'agonie, tes membres crépitant comme les martyrs dans le feu, et pourtant non brûlés, toi-même, mis dans un récipient d'huile chaude, souffrant, mais sortant intact, toutes tes veines devenant une route pour les pieds brûlants de la douleur ; chaque nerf est une corde sur laquelle le diable jouera toujours son air diabolique de la complainte inexprimable de l'enfer ; ton âme souffrira toujours et encore, et ton corps palpitera à l'unisson de ton âme" ("La résurrection des morts", www.spurgeon.org, consulté le 1-27-2018).

La doctrine catholique admet un état intermédiaire après la mort, appelé "purgatoire", où les personnes sous "grâce sanctifiante", mais qui ne sont pas encore jugées dignes du salut final, peuvent être purifiées davantage avant d'entrer au paradis. Certains protestants enseignent une doctrine similaire.

Au Moyen Âge, les théologiens catholiques ont développé le concept d'un autre lieu, en fait un compartiment de l'enfer, appelé "limbes", où étaient envoyés les enfants non baptisés, et où il leur était possible de connaître le bonheur pour toujours, mais sans accès au salut ultime ("Limbes", L'encyclopédie catholique, www.newadvent.org, consulté le 1-15-18). La doctrine des "limbes" pour les nourrissons a été plus ou moins abandonnée par l'Église catholique en 2007 (restant comme "une hypothèse théologique possible"), et remplacée par une déclaration selon laquelle il y a un espoir que les nourrissons qui sont morts sans baptême pourrait être sauvés par Dieu puisqu'il n'était pas possible de les baptiser ("The Hope of Salvation for Infants Who Die Without Being Baptised," ¶ 103, www.vatican.va, 4-19-2007, récupéré le 2-14-2018). La commission chargée d'étudier la question a conclu qu'il y avait " des raisons de prier pour que les enfants soient baptisés ". espoirplutôt que des bases de connaissances sûres" (ibid., ¶ 102). Cependant, l'enseignement catholique traditionnel déclaré lors de divers conciles est le suivant : "Les âmes de ceux qui partent en état de péché mortel, ou seulement en état de péché originel, descendent immédiatement en enfer, pour y être visitées, toutefois, par des châtiments inégaux" ("Enfer", n.d.t.). L'encyclopédie catholique, www.newadvent.org, consulté le 1-15-18).

La grande majorité a perdu ?

Dans tous les cas, la grande majorité de l'humanité, tant dans le passé que dans le présent, est condamnée à l'enfer, sans aucune chance de salut au-delà de cette vie. Les millions de personnes qui ont vécu et sont mortes sans avoir une connaissance appréciable de Dieu, et dont beaucoup n'ont jamais entendu parler de Jésus-Christ, sont condamnées à subir continuellement un châtiment torturant pour l'éternité - comme quelqu'un qui est brûlé par le feu sans jamais être consumé ou mourir.

Au cours des deux derniers siècles, la majorité des Églises chrétiennes ont abandonné la doctrine de la "damnation des enfants". Néanmoins, la plupart des Églises chrétiennes professantes ont enseigné pendant des centaines d'années que même les enfants qui n'ont jamais péché sont punis et, pour la plupart, laissés sans aucun espoir de salut (cf. Sur l'histoire du dogme de la damnation infantile, William B. Hayden, 1858).

Est-ce vraiment ce que la Bible enseigne ? Un Dieu vraiment juste créerait-il des milliards d'êtres humains, laisserait-il la majorité d'entre eux dans l'ignorance du seul moyen de salut, et les condamnerait-il à un tel châtiment ? Punirait-il de la damnation éternelle même les innocents ?

La bonne nouvelle est : "NON !" Aussi étonnant que cela puisse paraître, étant donné les faux enseignements omniprésents, ta Bible n'enseigne pas que le ultime Le destin de chaque humain est scellé au moment de sa mort dans le présent âge.

La vérité à ce sujet est reflétée dans de nombreuses Écritures, et est illustrée par une fête peu connue, un sabbat annuel, que Dieu a ordonné de respecter. Cette fête est associée à la fête des Tabernacles, bien que, techniquement, il s'agisse d'une fête distincte, parfois appelée le Dernier Grand Jour (Lévitique 23:36 ; Jean 7:37). Dieu est à la fois beaucoup plus juste et beaucoup plus miséricordieux qu'il n'est généralement dépeint par ceux qui prétendent le représenter. Le dessein de Dieu pour l'humanité est bien plus inclusif que beaucoup ne l'ont imaginé, et il sera accompli.

Paul a écrit : "Mais Dieu prouve son amour pour nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, le Christ est mort pour nous" (Romains 5:8). Mais Dieu n'aime-t-il qu'un nombre relativement restreint de pécheurs ? N'est-il mort que pour un segment relativement restreint de l'humanité ? Ou est-il mort pour tous les pécheurs ?

"Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que... qui que ce soit qui croit en lui ne doit pas périr mais avoir la vie éternelle" (Jean 3,16). "Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez pas. Et si quelqu'un pèche, nous avons un Avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est Lui-même la propitiation pour nos péchés, et non seulement pour nous mais aussi pour le monde entier" (1 Jean 2, 1-2 ; " propitiation ", ἱλασμός [...]hilasmós], expiation, ou moyen de réconciliation). Il est donc clair que le but de la mort de Jésus était de rendre possible la réconciliation avec Dieu... pour le monde entier, et pas seulement pour un petit segment de celui-ci.

La Bible enseigne clairement que le salut n'est possible que par Jésus-Christ. En parlant de Jésus-Christ, l'Écriture dit : "Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés" (Actes 4:12).

Paul a écrit : "…si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus et si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Fou bien c'est avec le cœur que l'on croit à la justice, et c'est avec la bouche que l'on confesse au salut". (Romains 10:9-10). Mais alors, "...quiconque invoque le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment croiront-ils en Celui dont ils n'ont pas entendu parler ?" (Romains 10:13-14).

Mais qu'en est-il si une grande partie, sinon la majorité, de la population mondiale, à certaines périodes de l'histoire, n'a eu ou n'a eu que peu ou pas de possibilité réelle d'accéder à la rédemption rendue possible par le sang du Christ, un grand nombre d'entre eux n'ayant jamais entendu le nom de Jésus-Christ ni eu la moindre connaissance du vrai Dieu ? Qui étaient en fait, d'un point de vue spirituel, "morts dans leurs péchés", "sans Christ", "sans espérance et sans Dieu dans le monde" (Éphésiens 2:1, 12).

Que se passe-t-il si même la majorité de ceux qui ont ou ont eu accès au salut, le rejettent ? Que se passera-t-il si la majorité de ceux qui sont appelés à se repentir refusent de croire au message de l'Évangile ou de se repentir (comme l'a fait la majorité de l'ancien Israël, pris dans son ensemble, ou l'Israël moderne, d'ailleurs) ? Jésus a dit, en parlant de l'époque actuelle : ".... beaucoup sont appelés, mais peu sont choisis" (Matthieu 22:14). Le sacrifice du Christ est-il vain, du moins en ce qui concerne ceux qui n'ont pas été choisis dans ce siècle ?

La Bible nous dit que tous les êtres humains ayant la capacité de pécher (Jésus-Christ excepté) ont péché (Romains 3:23 ; Hébreux 4:15 ; 1 Jean 1:8, 10). Il nous dit que le juste jugement de Dieu sur le péché est la mort. "...le salaire du péché, c'est la mort..." (Romains 6:23). "Ainsi, de même que par un seul homme le péché est entré dans le monde, et que par un seul homme la mort est entrée dans le monde, de même la mort est entrée dans le monde. la mort par le péchéet ainsi la mort s'est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché" (Romains 5:12).

Pourtant, la Bible nous dit que tout comme la mort a régné par le péchédans un temps futur la mort sera vaincue par la grâce de Dieu jusqu'à la fin de la vie éternelle : "Par conséquent, de même que la condamnation de tous les hommes est venue d'une seule transgression, de même, par un seul acte juste, la justice est venue menant à la vie pour tous. En effet, de même que par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul homme beaucoup seront rendus justes. Or, la loi est entrée pour que la transgression augmente, mais là où le péché a augmenté, la grâce s'est multipliée d'autant, de sorte que de même que le péché a régné par la mort, de même la grâce régnera par la justice pour la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur." (Romains 5:18-21, NET).

Pour l'instant, la mort règne encore. La plupart, comme tout au long de l'histoire de l'humanité, sont encore morts dans leurs péchés. Mais il nous est dit que là où le péché abonde maintenant, dans l'avenir la grâce abondera bien davantage (Romains 5:20). Le sacrifice du Christ conduira à la vie pour tous (hyperbole, presque tous). Mais nous ne voyons pas cela arriver, pour l'instant.

Dieu mettra en œuvre son plan pour accomplir le salut de toute l'humanité, à l'exception de ceux qui refuseront catégoriquement et avec persistance de se soumettre à Dieu et à sa volonté, au-delà de tout espoir. Pour comprendre comment, examinons comment Dieu a traité et traitera à l'avenir avec Israël.

Qui sont les prédestinés ?

Dans Romains 8, Paul parle du salut futur et ultime d'Israël : "Car Ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils.Il a voulu être le premier né d'une multitude de frères. De plus, ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés" (Romains 8:29-30).

La façon dont ce passage de l'Écriture est traduit pose quelques problèmes. Il est dit que Dieu a "appelé", au passé, ceux qui sont "prédestinés" à être conformes à l'image du Christ. Logiquement, cela exclurait toute personne qui n'était pas encore appelée avant que Paul n'écrive cette déclaration. Il en va de même pour ceux dont on parle comme ayant été "justifiés" et "glorifiés". Jésus lui-même n'a pas été "glorifié", au sens le plus complet du terme, avant d'être ressuscité (Jean 7:39 ; 12:16 ; 1 Pierre 1:21). Les fidèles ne seront pas non plus "glorifiés" avant d'être ressuscités (1 Corinthiens 15:43 ; Philippiens 3:21 ; cf. Daniel 12:2-3). Alors pourquoi ces mots sont-ils au passé dans cette traduction ?

Les aoriste Le temps en grec vient d'un mot qui signifie littéralement "sans horizon", souvent compris en grammaire comme "indéfini". De manière générale, il désigne une action, qui peut être passée, présente ou future (ou toute combinaison des trois), selon le contexte, et qui peut être répétée. 1] L'aoriste des verbes dans les versets cités ci-dessus est mieux rendu dans la version Concordant : "Ceux qu'Il connu d'avance [prédit ?], Il désigne de se conformer à l'avance à l'image de son Fils, pour qu'il soit le premier-né d'une multitude de frères. Or, ceux qu'il désigne à l'avance, ces Il appelle aussi, et qu'Il appelleces Il justifie aussi ; maintenant, ceux qu'Il justifieces Il glorifie également."

Remarquez qu'il est dit que ceux que Dieu a connus d'avance, ou qu'il connaît d'avance (grec : προγινώσκω, proginoskoque je connais déjà). Qu'est-ce que cela signifie exactement ? Comparez la déclaration de Paul : "Ma manière de vivre depuis ma jeunesse, qui s'est passée dès le début parmi ma propre nation à Jérusalem, tous les Juifs la connaissent. Ils connaissait [proginosko] moi dès le début" (Actes 26, 4-5).

Paul, qui était peut-être membre du Sanhédrin avant sa conversion et qui, en tout cas, figurait parmi les chefs des Juifs au moment de la mort de Jésus, était connu des Juifs dès son plus jeune âge, de près du point le plus précoce où il était possible de le connaître..

Qui Dieu n'a pas connu depuis le début, c'est-à-dire depuis le premier moment où il a été possible de le connaître.? Personne. Depuis le début de leur existence, et à certains égards avant que les nations n'existent, Dieu a connu les nations israélites et les nations païennes. Dieu a séparé les nations à l'époque de Babel, comme le décrivent les chapitres 10 et 11 de la Genèse. C'était bien avant qu'il n'y ait des Israélites. Pourtant, la Bible parle de l'époque "où le Très-Haut partagea leur héritage entre les nations", Lorsqu'il sépara les fils d'Adam, il fixa les frontières des peuples Selon le nombre des enfants d'Israël" (Deutéronome 32:8). Ainsi, Dieu connaissait certainement les peuples païens dès le début de leur existence. Et même avant la naissance de Jacob (Israël) et de ses descendants, Dieu les avait à l'esprit lorsque les nations ont été dispersées sur les terres qui leur avaient été attribuées.

Paul, s'adressant à un auditoire grec à Athènes, a dit de Dieu : "... Il a fait d'un seul sang toutes les nations des hommes pour qu'elles habitent sur toute la surface de la terre, et il a fixé les temps et les limites de leurs habitations, afin qu'elles cherchent le Seigneur, dans l'espoir de le chercher et de le trouver, bien qu'il ne soit pas loin de chacun de nous" (Actes 17:26-27). Il est clair que, puisqu'il les a créés, Dieu connaît depuis le début "toutes les nations des hommes", et que chacune d'elles a le potentiel de chercher Dieu, et finalement de le trouver (cf. Isaïe 41,4 ; 44,6-7).

Cela n'implique pas nécessairement que Dieu connaisse chaque individu avant qu'il n'existe, mais il a certainement connu tous les individus de la famille. peuples de la terre (groupes ethniques ou nationaux) depuis leur création, si ce n'est avant, et il connaît chaque individu depuis le plus tôt possible, quel que soit le moment où cela se produit dans chaque cas particulier. Dans certains cas, cela peut être avant même la conception de la personne (Jérémie 1:5).

La signification de la "prédestination".

Ceux qui ont supposé que la "prédestination" signifie que le destin ultime d'une personne est scellé ou a été scellé dès avant la création, indépendamment des choix qu'elle fait, ou qu'elle est en quelque sorte prédéterminée dans ses choix, ont commis une grave erreur. Cette erreur est aggravée par l'idée que seul un nombre relativement restreint de personnes est "prédestiné" au salut, tandis que les autres sont condamnés à la souffrance éternelle en "enfer", parce qu'ils ont été condamnés à ce sort avant même de naître.

Plutôt, la "prédestination" a à voir avec le... le but pour lequel Dieu a créé l'humanité. Mais chaque personne a son mot à dire sur le résultat final concernant sa propre vie, par les choix qu'elle fait.

Israël dans le désert, comme nous le verrons plus en détail par la suite, est une exempleL'histoire d'Israël est un modèle de ce principe. Dieu avait "prédestiné" le peuple d'Israël à hériter de la "terre promise", un royaume physique, à Canaan (Genèse 15:13, 16 ; Exode 3:7-8). Dieu les a donc délivrés de l'esclavage en Égypte et a entrepris de les conduire vers l'héritage promis. Mais la plupart de ceux qui sont sortis d'Égypte n'ont jamais réalisé la destinée que Dieu leur réservait à l'époque.l'héritage physique en Égypte. Pourquoi ? A cause de leur manque de foien raison de la les choix qu'ils ont faits (Hébreux 3:16-19).

Les êtres humains ont été créés avec un objectif particulier, ou "destin", en tête. Quel est ce but donné par Dieu ou cette "destinée" potentielle ? Tous les êtres humains qui ont existé ou existeront jamais ont été intentionnel par Dieu à l'avance (ou "prédestinés") à être conformes à l'image de son Fils (Romains 8:29). C'est-à-dire qu'ils sont créé dans ce but et avec ce potentiel. C'est le sens de "prédestination" en termes de salut ultime. "... [Dieu] désire que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (1 Timothée 2:4). " Regardez vers Moi, et soyez sauvés, vous tous, extrémités de la terre ! Car je suis Dieu, et il n'y en a pas d'autre" (Esaïe 45:22). "Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, comme quelques-uns le pensent, mais il est patient envers nous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous arrivent à la repentance" (2 Pierre 3:9).

Ceux qui se repentent sincèrement de leurs péchés dans une foi pieuse et qui persévèrent dans la foi seront sauvés (Actes 2:38-40 ; Matthieu 24:13 ; Hébreux 10:35-39). Être "sauvé" signifie, dans ce contexte, recevoir un héritage avec la vie éternelle dans le royaume de Dieu, comme l'Israël physique devait recevoir un héritage à Canaan, et être épargné de la "seconde mort" (Matthieu 25:34, 46 ; Apocalypse 2:11 ; 21:7-8).

Tous ceux qui ont vécu n'ont pas encore été appelés, loin s'en faut. Mais, en le moment venu, tous aura été appeléavec une opportunité plus que suffisante de se repentir. Justification car tout est déjà à portée de main, et les moyens de leur glorification a été établi. "...nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté, selon le bon plaisir qu'il a voulu en lui-même, afin que... dans la dispensation de la plénitude des temps Il pourrait rassembler en un seul tout ce qui est dans le Christtant ceux qui sont dans les cieux que ceux qui sont sur la terre - en Lui. En Lui aussi nous avons obtenu [mieux traduit, "obtenir", pas "avoir obtenu"] un héritage [ou on pourrait traduire, "nous devenons héritiers"], étant prédestinés selon le dessein de Celui qui opère toutes choses selon le conseil de Sa volonté" (Éphésiens 1:9-11).

Dieu a promis aux descendants physiques d'Israël un héritage physique dans le pays de Canaan (appelé plus tard Palestine). Cet héritage physique est un type de la destinée ultime de l'humanité, le royaume de Dieu. En d'autres termes, le royaume de Dieu est la destinée ultime de tous ceux qui répondent finalement aux exigences de Dieu en matière de foi et d'obéissance,

Adam Clarke dans son Commentaire sur Ephésiens 1:11 déclare à propos de "l'être prédestiné" : "Dieu ayant résolu d'amener au salut tant les Juifs que les Gentils, non par les œuvres, ni par aucun moyen ou projet humain, mais par Jésus-Christ ; ce salut étant défini et déterminé d'avance dans la pensée divine, et les moyens par lesquels il devait s'accomplir étant tous conformes à son dessein.....

...…..

“Et lorsque l'apôtre parle de l'obtention de l'héritage, il se réfère de la manière la plus évidente à ce dont l'héritage a été obtenu. la terre promise était le type et le gage. Et comme cette terre a été attribuée aux Israélites par limite et par tirage au sort, l'un et l'autre désignés par Dieu, ainsi le salut envoyé maintenant aux Gentils était aussi expressément leur lot ou leur portion, comme la terre promise était celle du peuple d'Israël. Tout ceci montre que les Israélites étaient un peuple typiqueleur terre, la manière de la posséder, leur code civil et religieux, etc, tous typiqueset qu'en eux, par eux et à travers eux, Dieu avait a prédéterminé, décrit et déterminé à l'avance un peuple plus grand et plus glorieux, au sein duquel les conseils les plus profonds de sa sagesse devaient se manifester, et les œuvres les plus puissantes de sa miséricorde éternelle, de sa grâce, de sa sainteté, de sa bonté et de sa vérité, être pleinement exposées. Ainsi, il n'y avait rien de fortuit dans le schéma chrétien ; tout était le résultat d'un conseil et d'un dessein infinis."

Le mot grec traduit par "prédestiné" vient de προορίζω (proorizo) ou des mots apparentés. Proorizo est un mot composé, avec proqui signifie avant, et horizo. Ce dernier terme est un terme géographique qui signifie proprement marquer une limite [comme dans un héritage] (cf. Clarke sur Ephésiens 1:5) ; Strong's lexique sur horizo [3724], et horion [3725]). Le mot anglais "horizon" vient de horizo (Dictionnaire Longman d'anglais contemporain; Dictionnaire.com). Lorsque Dieu a fait sortir Israël d'Égypte, il a fait quelque chose qu'il n'avait pas prévu. que j'avais l'intention de faire depuis longtemps. Il avait déjà déterminé un héritage pour eux (Genèse 12:7). De la même manière, en suivant le modèle trouvé dans l'héritage physique que Dieu avait prédestiné pour Israël, Dieu veut le salut de toute l'humanité.

En gardant cela à l'esprit, examinons à nouveau Actes 17 : "Il a fait d'un seul sang toutes les nations d'hommes pour qu'elles habitent sur toute la surface de la terre, et il a déterminé les temps qui leur étaient réservés et les limites de leurs habitations, afin que ils devaient chercher le Seigneur, dans l'espoir de le chercher et de le trouver.Il n'est pas loin de chacun de nous, car c'est en Lui que nous vivons, que nous nous mouvons et que nous existons, comme l'ont dit certains de vos poètes : "Car nous sommes aussi sa descendance". C'est pourquoi, puisque nous sommes la progéniture de Dieu, nous ne devons pas penser que la nature divine est comme de l'or, de l'argent ou de la pierre, quelque chose de façonné par l'art et la création de l'homme. En vérité, ces temps d'ignorance, Dieu les a négligés, mais... annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu'ils aient à se repentir," (Actes 17:26-30).

Pourquoi l'humanité est-elle aveugle ?

Israël est un exemple, un type de la manière dont Dieu accomplit son plan pour le salut de toute l'humanitéc'est-à-dire tous les peuples. "Je dis donc, Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Certainement pas ! Car moi aussi, je suis un Israélite, de la race d'Abraham, de la tribu de Benjamin. Dieu a . a rejeté son peuple qu'il a connus à l'avance" (Romains 11:1-2). Poursuivant dans le même chapitre : " Quoi donc ? Israël n'a pas obtenu ce qu'il cherche ; mais les élus l'ont obtenu, et les les autres ont été aveuglés. Comme il est écrit : Dieu leur a donné un esprit de stupeur, Des yeux pour ne pas voir Et des oreilles pour ne pas entendre, Jusqu'à ce jour". (Romains 11:7-8).

Et pourquoi les autres, c'est-à-dire la plupart des Israélites, qui ne faisaient pas encore partie des "élus" en termes de salut éternel, étaient-ils aveuglés ? C'est . parce qu'ils n'ont pas été appelés ! La réponse à la raison de leur aveuglement se trouve, entre autres, dans le livre d'Esaïe :

“Faites une pause et interrogez-vous ! Aveuglez-vous et soyez aveugle ! Ils sont ivres, mais non de vin ; Ils chancellent, mais non de boisson enivrante. Car le Seigneur a répandu sur vous l'esprit d'un profond sommeil, Il a fermé vos yeux, à savoir les prophètes, Et il a couvert vos têtes, à savoir les voyants. Toute la vision est devenue pour toi comme les mots d'un livre scellé.que des hommes remettent à un lettré en disant : "Lisez ceci, s'il vous plaît. Et il dit : "Je ne peux pas, car il est scellé. Puis on remet le livre à un illettré en lui disant : "Lisez ceci, s'il vous plaît". Et il répond : "Je ne sais pas lire. C'est pourquoi le Seigneur dit : "Si ces gens-là s'approchent de leur bouche et m'honorent de leurs lèvres, mais qu'ils n'en ont pas les moyens, ils ne sont pas capables de lire. ont éloigné leur cœur de Moi, et leur crainte de Moi est enseignée par le commandement des hommes.C'est pourquoi voici que j'accomplirai encore une œuvre merveilleuse parmi ce peuple, Une œuvre merveilleuse et un prodige, car le peuple d'Israël n'est plus le même. La sagesse de leurs sages périra, Et l'intelligence de leurs hommes prudents sera cachée.'" (Esaïe 29:9-14).

Leur refus de se conformer à la parole de Dieu a aveuglé les Israélites, même si la nation entière a été appelée. "Écoute-moi, ô Jacob, et Israël, Mon appelé: Je suis Lui, Je suis le Premier, Je suis aussi le Dernier.

...…..

“Moi, même moi, j'ai parlé ; Oui, Je l'ai appelé,….

...…..

“Ainsi parle le Seigneur, votre RédempteurLe Saint d'Israël : "Je suis le Seigneur ton Dieu, qui... enseigne pour vous faire profiter, qui prospects par le chemin que vous devez suivre. Oh, si vous aviez tenu compte de Mes commandements ! Alors ta paix aurait été comme un fleuve, Et ta justice comme les vagues de la mer. Ta descendance aurait été comme le sable, Et les descendants de ton corps comme les grains de sable ; Son nom n'aurait pas été coupé ni détruite de devant Moi'" (Esaïe 48:12, 15, 17-19).

“Ainsi parle le Seigneur.... 'Alors je vais choisir leurs illusionset faire tomber leurs peurs sur eux ; Car, quand j'ai appelé, personne n'a répondu, Quand j'ai parlé, ils n'ont pas entendu ; Mais ils ont fait le mal sous mes yeux, Et ils ont choisi ce qui ne me plaît pas.'" (Esaïe 66:1, 4).

"Mais va dans le lieu qui était à Silo, où j'ai d'abord placé mon nom, et vois ce que j'y ai fait à cause de la méchanceté de mon peuple d'Israël. Et maintenant, parce que vous avez fait tous ces travauxJe t'ai parlé, je me suis levé tôt et j'ai parlé, mais toi, tu n'as rien fait. n'a entendu, et Je t'ai appeléJe ferai à la maison qui porte mon nom, dans laquelle vous vous êtes confiés, et à ce lieu que j'ai donné à vous et à vos pères, ce que j'ai fait à Silo. Et je vous chasserai de ma vue, comme j'ai chassé tous vos frères, toute la postérité d'Ephraïm'". (Jérémie 7:12-15).

“Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d'Égypte jusqu'à ce jour, j'ai même je vous ai envoyé tous Mes serviteurs les prophètesen se levant chaque jour de bonne heure et en les envoyant. Pourtant, ils ne m'ont pas obéi et n'ont pas prêté l'oreille.mais ils ont raidi leur cou. Ils ont fait pire que leurs pères. Tu leur diras donc toutes ces paroles, mais ils ne t'obéiront pas. Tu les appelleras aussimais ils ne te répondront pas. Alors tu leur diras : "C'est une nation qui... n'obéit pas à la voix du Seigneur leur Dieu ni recevoir de correction. La vérité a péri et a été coupée de leur bouche.'" (Jérémie 7:25-28).

C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël : "Voici que je vais faire venir sur Juda et sur tous les habitants de Jérusalem toute la malédiction que j'ai prononcée contre eux, parce que je leur ai parlé et qu'ils n'ont pas écouté, et parce qu'ils n'ont pas écouté. J'ai appelé à eux, mais ils n'ont pas répondu'" (Jérémie 35:17).

"Quand Israël était un enfant, je l'ai aimé, Et hors d'Égypte J'ai appelé Mon fils. Comme ils [les prophètes de Dieu] les a appelésIls s'en éloignèrent, sacrifièrent aux Baals, et offrirent de l'encens aux images taillées. J'ai appris à Ephraïm à marcher, En les prenant par les bras ; Mais ils ne savaient pas que je les guérissais. Je les ai dessinés avec de doux liens, avec des liens d'amour, et j'étais pour eux comme ceux qui enlèvent le joug de leur cou. Je me suis abaissé et je les ai nourris. Il ne retournera pas dans le pays d'Égypte, Mais l'Assyrien sera son roi, Parce qu'ils ont refusé de se repentir" (Osée 11:1-5).

Israël a entendu l'évangile. "Pour qui, ayant entenduqui se sont rebellés ? En effet, n'est-ce pas tous ceux qui sont sortis d'Égypte, conduits par Moïse ?" (Hébreux 3:16).

“En effet, le cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux; [ancien Israël]Mais la parole qu'ils ont entendue ne leur a pas profité, n'étant pas mêlée de foi dans ceux qui l'ont entendue (Hébreux 4:2).

La foi est une croyance ferme. Ils n'ont pas cru à la parole qu'ils avaient entendue. "Et comment prêcheraient-ils, s'ils ne sont envoyés ? Comme il est écrit : "Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui prêchent l'Évangile de paix, Qui annoncent de bonnes nouvelles !". Mais ils n'ont pas tous obéi à l'Évangile. Car Isaïe dit : "Seigneur, qui a cru à notre prédication ? Ainsi donc, la foi vient de l'ouïe, et l'ouïe de la parole de Dieu. Mais je dis : n'ont-ils pas entendu ? Si, en effet : "Leur son s'est répandu par toute la terre, Et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde". Mais je dis : Israël ne savait-il pas ? Moïse dit d'abord : "Je te provoquerai à la jalousie par ceux qui ne sont pas une nation, je t'irriterai par une nation insensée". Mais Isaïe est très audacieux et dit : "J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas". Mais il dit à Israël : "Tout le jour J'ai tendu mes mains vers un peuple désobéissant et rebelle..'" (Romains 10:15-21).

Le peuple d'Israël a eu le choix, mais il a fait le mauvais choix. "J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre, car j'ai mis devant vous la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. choisir la viepour que toi et ta descendance viviez" (Deutéronome 30:19).

"Mais vous, vous êtes ceux qui abandonnent l'Éternel, Qui oublient ma montagne sainte, Qui préparent une table pour Gad, Et qui offrent une libation à Meni [allusion aux faux dieux adorés par les Israélites, et aux sacrifices qui leur sont offerts]. C'est pourquoi je vous compterai pour l'épée, Et vous vous prosternerez tous pour la boucherie, Parce que, quand j'ai appelé, tu n'as pas réponduQuand j'ai parlé, vous n'avez pas écouté, Vous avez fait le mal sous mes yeux, Et... a choisi ce qui ne me plaît pas" (Esaïe 65:11-12).

Comme le montrent ces versets, la plupart des Israélites ont choisi de vivre dans le péché, et ils sont morts dans leurs péchés.

Est-ce que cela signifie ils sont perdue à jamais ?

Ceux qui sont restés dans le péché sont-ils perdus pour toujours ?

Remarquez attentivement ce que Paul a écrit dans le livre des Romains : "Je demande donc s'ils n'ont pas trébuché dans une chute irrévocable, n'est-ce pas ? Absolument pas ! Mais par leur transgression, le salut est venu aux Gentils, pour rendre Israël jaloux. Or, si leur transgression est une richesse pour le monde et si leur défaite est une richesse pour les païens, à combien plus forte raison leur pleine restauration apporter ?

“C'est à vous, païens, que je m'adresse maintenant. Puisque je suis apôtre des païens, je magnifie mon ministère, si, d'une manière ou d'une autre, je pouvais provoquer la jalousie de mon peuple et sauver quelques-uns d'entre eux. Car si leur rejet est la réconciliation du monde, que sera leur acceptation, sinon la vie d'entre les morts ?

“Si la première portion de la pâte offerte est sainte, alors tout le lot est saint, et si la racine est sainte, les branches le sont aussi. Maintenant, si certaines des branches ont été brisées, et que toi, un rejeton d'olivier sauvage, tu as été greffé parmi elles et que tu as participé à la richesse de la racine de l'olivier, ne te vante pas des branches.

“Mais si vous vous vantez, rappelez-vous que ce n'est pas vous qui soutenez la racine, mais que c'est la racine qui vous soutient. Alors vous direz : "Les branches ont été coupées pour que je sois greffé". C'est faux ! Elles ont été rompus à cause de leur incrédulitémais tu te tiens debout par la foi. Ne soyez pas arrogants, mais craignez ! Car si Dieu n'a pas épargné les branches naturelles, peut-être ne vous épargnera-t-il pas.

“Remarquez donc la bonté et la dureté de Dieu - la dureté envers ceux qui sont tombés, mais la bonté de Dieu envers vous, à condition que vous persévériez dans sa bonté ; sinon, vous serez vous aussi retranchés.. Et même eux - s'ils ne persistent pas dans leur incrédulité - seront greffés, car Dieu est capable de les greffer à nouveau.

“En effet, si vous avez été coupés de l'olivier sauvage, qui est par nature un olivier sauvage, et greffés, contre nature, sur un olivier cultivé, à combien plus forte raison ces branches naturelles être greffés à nouveau dans leur propre olivier? Je ne veux pas, en effet, que vous ignoriez ce mystère, frères et sœurs, afin que vous ne soyez pas prétentieux : Un endurcissement partiel est arrivé à Israël jusqu'à ce que le nombre total des païens soit entré" (Romains 11:11-25, NET).

Au verset 25, le dernier verset cité ci-dessus, se trouve la déclaration (telle que traduite dans la NKJV) : " ... que l'aveuglement en partie est arrivé à Israël jusqu'à ce que la plénitude des Gentils soit entrée. " "Plénitude" est traduit du mot grec πλήρωμα (...).plérôme). L'une des significations de ce mot est "complétude ou plénitude du temps" (Lexique grec du Nouveau Testament (Thayer)). Lorsque les "temps des Gentils" seront accomplis, le Christ interviendra et apportera le salut à Israël (Luc 21:24). Lorsque le Christ interviendra, il mettra fin à la domination des royaumes païens (Daniel 2:44).

Puis Paul poursuit dans Romains 11 :

“Et donc tout Israël sera sauvécomme il est écrit :

Le libérateur viendra de Sion, il ôtera l'impiété de Jacob. Et voici mon alliance avec eux, quand je leur enlèverai leurs péchés.’

“En ce qui concerne l'Évangile, ils sont ennemis à cause de vous, mais en ce qui concerne l'élection, ils sont aimés à cause des pères. Car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables. De même que vous avez été autrefois désobéissants à Dieu, mais que vous avez maintenant reçu la miséricorde à cause de votre désobéissance, de même eux aussi ont été désobéissants, afin que, par la miséricorde qui vous a été témoignée, vous puissiez recevoir la grâce de Dieu, eux aussi peuvent maintenant recevoir la miséricorde. Car Dieu a condamné tous les hommes à la désobéissance afin de pouvoir ayez pitié d'eux tous" (Romains 11:26-32, NET).

Comme il est indiqué dans Lexique de Thayer et d'autres sources, le mot grec pour "tous" est parfois employé comme une figure de style appelée hyperbole, où "tous" est utilisé pour la majorité, ou presque tous, ou un grand nombre (comparer Marc 1:5 ; Jean 3:22-23 ; 4:1-3). La Bible indique que la grande majorité d'Israël, et de l'humanité, sera finalement sauvée. Mais, comme les êtres humains sont des agents moraux libres, certains refuseront de se repentir, bien que toutes les occasions leur aient été données, et, s'étant endurcis au-delà de toute rédemption, seront punis par la destruction dans une "seconde mort" (Apocalypse 21:8).

Dieu a un plan de salut qui va bien au-delà de ce que la plupart des gens ont imaginé. Dans Ézéchiel 37 est décrite une résurrection, une résurrection physique, dans une vallée métaphorique d'os "très secs". Il s'agit des os de personnes qui étaient mortes depuis longtemps. Les os représentent "toute la maison d'Israël" qui, par métaphore, dit : "Nos os sont desséchés, notre espérance est perdue, et nous-mêmes sommes exterminés" (Ézéchiel 37:11).

Mais Dieu répond : "Voici, ô mon peuple, J'ouvrirai vos tombes et vous ferai sortir de vos tombes.et te faire entrer dans le pays d'Israël. Vous saurez que je suis l'Éternel, quand j'aurai ouvert vos sépultures.mon peuple, et je vous ai fait sortir de vos tombeaux. Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez, et je vous installerai dans votre pays.. Vous saurez alors que c'est moi, le Seigneur, qui l'ai dit et qui l'ai accompli" (Ézéchiel 37, 12-14).

Qu'est-ce que ça veut dire ? Que Dieu va les jeter dans un chaudron de feu pour être torturés pour l'éternité ? Non ! Il donnera son Esprit à ces personnes ressuscitées à l'état d'êtres humains mortels, et les placera dans leur propre pays ! Et, ayant été morts, puis ressuscités, ils connaîtront sans aucun doute la puissance de Dieu.

Cela fait partie de la résurrection qui aura lieu après le règne millénaire de Jésus-Christ, au moment du "grand jugement sur le trône blanc". À ce moment-là, seront ressuscités la plupart des morts, non seulement d'Israël, mais de toutes les nations, qui n'ont pas été ressuscités lors de la "première résurrection" au moment du retour de Jésus-Christ (1 Corinthiens 15:22-23 ; 1 Thessaloniciens 4:16 ; Apocalypse 20:11-15).

Ils auront la possibilité d'être enseignés à ce moment-là sur le vrai Dieu, de se repentir et de recevoir l'Esprit de Dieu. Comme l'a dit Jésus, "... ils seront tous enseignés par Dieu" (Jean 6:45).

Le dessein de Dieu pour l'humanité n'échoue pas. La bonne nouvelle est que Dieu est le Dieu du salut. Ce n'est pas le seul jour de salut. Dieu ne se contente pas d'ouvrir l'invitation à la repentance et au salut maintenant, mais il offrira également, dans un temps futur, le salut à tout Israël et à toute l'humanité, même à ceux qui l'ont un jour rejeté. La miséricorde et la justice de Dieu seront révélées aux yeux de tous, et tous sauront que Dieu est l'Éternel, le sauveur, le rédempteur de l'humanité.

Nous avons des articles complémentaires relatifs à certaines des questions abordées dans cet article. Veuillez consulter "Qu'est-ce que la mort ?" ; "La vérité sur l'enfer" ; "Lazare et l'homme riche" ; "Y a-t-il beaucoup ou peu d'appelés à cette époque ?"

Notes :

1] Il est devenu courant de considérer l'aoriste (indicatif) grec comme désignant une action qui s'est produite dans le passé. Il est généralement traduit en anglais par des verbes au passé, bien que dans la version du roi Jacques, l'aoriste soit souvent traduit par le present perfect. Mais l'aoriste ne peut pas être systématiquement traduit en anglais par le passé (ou le present perfect, qui indique une action passée) sans que les résultats soient absurdes et trompeurs. En voici un exemple :

Galates 5:24 tel que traduit dans la KJV nous dit que "ceux qui sont à Christ ont crucifié la chair." "Cela a conduit à la déduction logique qu'il s'agit d'une expérience passée définie, comme ce fut le cas pour le Christ. Cela soutient la doctrine de l'absence de péché dans cette vie. La lecture correcte peut heurter l'oreille anglaise, mais elle transmet la vérité. Ils crucifient la chair. C'est un fait pour le passé, le présent et l'avenir. La connaissance de cette distinction aurait évité aux saints bien des maladresses et des faux pas" (L'indéfini anglais et grec, Concordant Publishing Concern, pp. 26, 28). Ce fait est confirmé par l'expérience commune, ainsi que par des Écritures telles que Romains 8:13 ; 1 Corinthiens 3:3 ; 9:27 ; Galates 5:17 et Colossiens 3:5.

Un autre exemple est 2 Timothée 1:10, où la NKJV, se référant à Jésus-Christ, dit : " ...qui a aboli la mort.... ". "A aboli" est traduit du participe actif aoriste du mot grec καταργέω (...).katargéō). L'observation commune nous dit cependant que la mort n'a pas été abolie. Le Christ est ressuscité à la vie éternelle. Mais la mort règne encore dans ce monde. D'autres encore seront ressuscités à la vie éternelle dans le futur, et pour eux, à ce moment-là, la mort sera " abolie ". Enfin, nous lisons qu'à l'achèvement du plan de salut de Dieu, "il n'y aura plus de mort" (Apocalypse 21:4).

“L'abolition de la mort est en partie passée mais surtout future. Comment pouvons-nous exprimer cela en anglais ? Par la forme même par laquelle nous avons choisi de rendre l'indéfini grec. Toute incongruité disparaît lorsque nous traduisons : "Qui, en effet, abolit la mort...". (L'indéfini anglais et grec, Concordant Publishing Concern, p. 18).

L'aoriste est défini dans le Merriam-Webster Selon le dictionnaire, " une forme flexionnelle d'un verbe qui dénote généralement la simple occurrence d'une action sans référence à sa complétude, sa durée ou sa répétition " (www.merriam-webster.com, consulté le 1-20-2018). Les éléments grecs désigne l'aoriste par le terme " indéfini ", en déclarant : " On l'appelle généralement l'"aoriste", qui signifie indéfini. L'indéfini est obtenu en utilisant les signes du passé et du futur dans le même mot. On pourrait donc l'appeler un passé-futur. Il est indéfini dans le temps comme dans l'espace". (Concordant Publishing Concern, 1971, p.29, c'est nous qui soulignons).

En commentant l'indicatif aoriste grec, le grammairien A. T. Robertson a déclaré qu'il "...n'est pas l'équivalent exact d'un temps dans une autre langue". Il a ajouté : "On ne peut certainement pas dire que les traductions anglaises ont réussi avec l'aoriste grec." En outre, "L'aoriste grec et le passé anglais ne correspondent pas exactement....". Et enfin, "...l'aoriste grec est traduisible dans presque tous les temps anglais, sauf l'imparfait..." (Une grammaire du Nouveau Testament grec à la lumière de la recherche historique1914, p. 847-848). En commentant le participe aoriste, Robertson révèle : " L'aoriste est, à proprement parler, intemporel " (ibid., p. 859).

Il ne faut donc pas supposer qu'un verbe grec aoriste se réfère à une action passée, ou uniquement à une action passée, sans un examen minutieux du contexte et de la nature du sujet abordé.

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Sauf indication contraire, les citations de la Bible sont tirées de la Sainte Bible, traduction Louis Segond.

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